La pression humaine sur la biodiversité des océans n’a jamais été aussi grande. Et si cette semaine, la COP16 sur la biodiversité, moins médiatisée que son “homologue” sur le climat, sera l’écrin d’échanges entre états sur les mesures à prendre pour sauvegarder ce qui peut encore l’être, trop peu de choses évoluent sur le terrain. On ne vous apprend rien, mais ça va mieux en le (re)disant !
Les océans sont les premier concernés : entre la prolifération des “super-chalutiers” qui pêchent des centaines de tonnes de poisson par jour au mépris de l’état des fonds marins et la continuation du “grind” aux îles Féroé - cette pratique qui consiste à tuer des dizaines de dauphins-pilotes pour le simple plaisir de l’acte, il y a beaucoup, beaucoup de raisons de vouloir inverser la vapeur. Au milieu de cet océan de problématiques, une lutte reste archi-symbolique, d’autant plus qu’elle est toujours d’actualité : la chasse à la baleine, illégale dans beaucoup de pays, et qui rencontre une opposition timide malgré le danger absolu dans lequel se trouve toujours l’espèce aujourd’hui. Que faire à notre échelle ? Beaucoup de choses.
Raisonner sa consommation de poisson
Si certaines espèces sont davantage victimes de la surpêche que d’autres, toutes celles qui dépendent de la pêche au chalut de fond à grand volume pour arriver dans vos boîtes de conserve ou sur vos étals sont à reconsidérer. On pense au thon notamment - bien que certaines marques et enseignes ne proposent que du thon péché à la ligne - mais pas uniquement : anchois, hareng, sardine et maquereau sont aussi péchés au chalut “pélagique” (moins profond que les autres), dans un type de pêche qui gènère beaucoup de prises accessoires.
Refuser la consommation d’espèces vulnérables
En France, vous ne verrez pas de baleine dans vos assiettes, pour des raisons autant légales que culturelles - ce n’est globalement pas considéré comme respectueux de consommer la chair de ce mammifère marin. Il n’en va pas de même partout, notamment en Islande ou au Japon, même si les consciences évoluent très vite sur le sujet (la consommation de baleine chute rapidement en Islande). Renseignez-vous également si on vous propose du requin, sur le même principe. Le mieux est encore de faire un travail de recherche préalable si vous tombez nez à nez avec ce genre d’opportunités - ou tout simplement si vous ne connaissez pas le nom de l’espèce que vous voyez au menu !
Prenez soin des fonds marins
Vous pratiquez la navigation de plaisance ou la plongée ? Vous êtes sûrement formés aux gestes de précaution qui s’imposent pour respecter les fonds marins. Respecter les zones protégées, notamment les herbiers de Posidonie, et choisir ses points de mouillage avec précaution, c’est le B-A-BA du plaisancier responsable. Quand à la plongée, elle doit rester un loisir d’observation… Vous connaissez l’adage : nous sommes des invités dans la demeure d’autres espèces ! Et si la pratique est associée à de la chasse au harpon : des quotas stricts sont imposés aux pratiquant·e·s, il va sans dire qu’il faut les respecter, voire s’abstenir dans certains cas.
Soutenir les associations de défense de la biodiversité marine
Elles sont nombreuses, locales ou internationales, et défendent des causes variées et complémentaires : sanctuarisation de zones spécifiques, étude de l’évolution de populations… Ou luttre contre la pêche illégale dans le cas de Sea Shepherd. Fondée par le célèbre Paul Watson en 1977, cette ONG vise à protéger les populations de cétacés par des actions de prévention et de dissuasion partout dans le monde.
Chez La Virgule, nous avons choisi de les soutenir dans leur action. C’est d’autant plus nécessaire que l’incarcération de leur fondateur historique est le symbole d’une situation de plus en plus tendue pour ces activistes des océans, et qu’il faut les soutenir plus que jamais. C’est pour cela que chaque achat notre sac de voyage Sea Shepherd, une version limitée de l’un de nos modèles phares (le Hors-Bord) arborant le célèbre logo de l’organisation, 20% du montant total du produit est reversé à l'association Sea Shepherd Global. Une manière de les soutenir efficacement avec un vrai don, et de vous équiper pour la vie - le sac reste un sac La Virgule à part entière - intégralement upcyclé, à l’empreinte carbone divisée par 6, réparable à vie !